Mon histoire avec les chevaux commence aux Antilles où j'ai passé mon enfance, plus précisement à Saint-Martin. La nature est mon élément, enfant, je ne fais qu'une avec celle-ci. Mes parents possèdent un centre équestre touristique où j'apprend l'équitation à partir de l'âge de 4 ans.

                 Plus tard, bien après avoir vendu le centre équestre,  nous reprenons une jument, Toska. Sans m'en rendre compte, nous lions avec cette jument une réelle amitié. C'est tout naturellement que je me promène avec elle à pied comme monté en totale liberté, j'ai alors, 11 ans.

À l'âge de 14 ans, nous devons nous séparer car mes parents décident de déménager en France, pour reprendre un poney-club à proximité d'Aix-en-Provence.

              Je reprend l'équitation dit "classique", en participant à l'activité du poney-club.

Je me lie d'amitié avec une jument que je débourre, Tess.  Finalement, je dévie rapidement de l'équitation classique, en étant en perpétuelle recherche de liberté et d'art.  J'apprend à Tess des tours et numéros de façon autodidacte mais finalement en renforcement positif.

              Celui qui me permet d'affiner mon équitation est Toméo, un haflinger, qui était dédié à finir sa vie à l’abattoir. Cheval à comportement déviant, Toméo s'enfui en main et embarque monté. Malgré le fait que je sois autodidacte, un énorme travail de renforcement positif et d'équitation "énergétique" se fait, jusqu'à pouvoir monter en totale liberté, enchainant des obstacles ou des figures de dressage.

Grâce à ce parcours, je comprends qu'il faut que je continue et que j’exerce ce métier de comportementaliste équin.

J'espère revivre cette sensation, et faire vivre cette sensation à mes élèves : la communion avec le cheval, de compréhension parfaite, de partage, de bonheur, de réelle liberté...